Claudia Gray, A Thousand Pieces of You (Firebird #1)

Claudia Gray, A Thousand Pieces of You (Firebird #1), éd. Harper Teen, 4 novembre 2014

(Lu en VO – pas encore de traduction française)

Les parents de Marguerite sont d’éminents physiciens. Leurs recherches leur ont permis de développer un appareil permettant de voyager dans des mondes parallèles. Mais quand le père de Marguerite est tué dans un accident de voiture, Marguerite va partir à la poursuite de celui qu’elle croit être son assassin, d’un monde à l’autre.

En bref : Alors que le Firebird (« oiseau de feu »), un médaillon permettant de voyager d’un monde parallèle à un autre, vient d’être finalisé par les parents de Marguerite, son père est déclaré mort suite à un accident de voiture, celle-ci ayant plongé dans le fleuve, même si son corps n’a pas été retrouvé.
Tout indique que son assistant, Paul Markov, est à l’origine de cet assassinat car il a pris la fuite dans un autre monde en s’emparant du prototype du Firebird et en effaçant au préalable toutes leurs données de recherche.
Marguerite et le second assistant de ses parents, Theo, s’emparent de deux anciens prototypes et partent à sa recherche, d’un monde parallèle à un autre : d’un Londres plus avancé technologiquement à une station de recherche sous-marine, en passant par la Russie des tsars, rien n’est épargné à nos personnages.
Paul Markov est-il réellement à l’origine de la mort du père de Marguerite ? Pourquoi a-t-il volé le Firebird pour s’enfuir dans un monde parallèle ?
Mon avis : A Thousand Pieces of You est un excellent ouvrage de science-fiction, très bien documenté d’un point de vue historique, sur les détails de la vie des Romanov en Russie lorsque l’héroïne arrive dans ce monde, mais où l’auteur ancre son lecteur dans la vie de Marguerite, avec des allusions à notre monde moderne (la chanteuse Adèle, la série TV The Vampire Diaries, etc.) afin de le différentier des autres mondes parallèles.
Dans ce premier volume de la saga Firebird, Claudia Gray fait clairement la critique d’une société de surconsommation technologique, qui se transforme plus en effet de mode (référence déguisée à Apple au travers de la compagnie Triad pour laquelle travaillent les parents de Marguerite, ou de Facebook avec son dirigeant trentenaire, habillé en jeans et T-shirt lors de conférences, petit génie de l’informatique rouquin à tâches de rousseurs) : des gens capables de faire la queue pendant des jours en attendant que le prochain téléphone « plus petit de 3 mm que sa version précédente » soit commercialisé… Et donc les dérives que cette course à l’innovation technologique pourrait apporter.
L’auteur pose la question : Comment une invention révolutionnaire peut se transformer en objet de conflit, qui peut nuire plus que bénéficier à la société qui l’utilise ? C’est un thème récurrent du roman.
L’écriture est fluide et agréable, la deuxième partie du livre est encore plus prenante, chaque chapitre s’achevant sur un élément de suspense qui nous pousse à toujours vouloir en savoir plus ! Un vrai page-turner.
On notera néanmoins certaines longueurs dans la première moitié du roman : l’héroïne a, en toute logique, du mal à se remettre de la mort de son père, et lorsqu’elle le revoit dans d’autres mondes, elle est très peinée, mais ces longs paragraphes reviennent encore et encore à chaque saut dans un autre monde et cela peut être parfois répétitif.
Ma note pour ce livre (entre 1 et 5 étoiles) :

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