Eileen Carr, Disparu dans la nuit

Disparu dans la nuitEileen Carr, Disparu dans la nuit, éd. Milady Romance, septembre 2014

(Titre original : Vanished in the Night)

Sacramento, en plein centre ville, un cadavre, plutôt un squelette est découvert sur un chantier. Il a été déposé là dans la nuit d’après le chef du chantier. Le sergent Zach McKnight et son adjoint Frank chargé de l’enquête, ne sont pas au bout de leur peine avec cette enquête, où les morts pleuvent presque chaque jour depuis cette apparition, les révélations surprenantes également.

En bref : ZachMc Knight, découvre des plaques militaires, près des restes de ce mort, l’indice, qui va permettre de faire démarrer sérieusement l’enquête. Quel nom vont révéler ces numéros ? Un certain Jamal Shelden, né à Sacramento le 3 mars 1949, mort au Vietnam le 23 février 1974. En suivant le fil de leurs recherches, ils vont faire la connaissance de Véronica Osborne, la demi-sœur du mort, Max Shelden, puis de Monsieur Osborne, le père de Véronica, un vrai cas clinique, toujours ou presque imbibé d’alcool, un homme violent, ce qui fait de lui un suspect idéal, quand on se rend compte qu’il ne portait pas dans son cœur, le petit Max, un enfant métis du premier mariage de sa femme.

« – C’était mon demi-frère, il était né d’un premier mariage de ma mère. Le père de Max est mort au Vietnam.
– Corrige-moi si je me trompe, mais est- ce que ton père n’est pas plutôt raciste ?
– J’imagine qu’on pourrait dire ça.
Oh, mon dieu, et combien ! Même si Véronica se disait que s’il avait été blanc, son père aurait trouvé une autre raison de le haïr. Haïr était ce que son père faisait de mieux. » [p.104]

Dossier après dossier, nous apprendrons qu’il y avait « L’Ecole de la Sierra », une école spéciale où les jeunes garçons difficiles étaient envoyés pour les remettre dans le droit chemin. Véronica se souvient du soir où trois hommes étaient venus pour emmener Max, après que le père avait trouvé un sachet d’herbe dans les jouets de Véronica. Elle faisait la cuisine à ses poupées … Depuis, elle se sent responsable de ce drame. Mais avec un père comme le sien, toujours en colère, à crier après tout le monde, femme, enfants, voisins.
Le sergent Zach Mc Knight et Véronica Osborne sont les deux personnages principaux de cette histoire. En effet, Véronica Osborne, est infirmière de nuit au service des urgences de l’hôpital Sainte-Elisabeth. Gérer le stress et étudier le comportement des individus dans toutes les situations, car voilà le quotidien du sergent et de l’infirmière. C’est Véronica Osborne qui sera la première personne interrogée par les enquêteurs. Sentant que les soupçons de la police s’orientent vers son père, on ne peut pas dire qu’elle apprécie particulièrement, elle ne va donc pas être très facile à gérer, les réflexes de chacun face à une situation compliquée vont leur permettre de se livrer à un exercice de style…

Mon avis  : Disparu dans la nuit est un bon polar, qui m’a tenue en haleine. Un bon style, et des scènes qui s’enchaînent avec un bon rythme, comme dans un film, pas le temps de s’attarder, il faut faire avancer cette enquête. Eileen Carr semble maîtriser son sujet, ce qui lui permet de se lancer dans une étude psychologique des individus. Maîtrisant le suspense, jusqu’aux toutes dernières pages, nous ne pouvons pas envisager la fin de l’histoire avant qu’elle n’ait décidé de nous la faire connaître.

Ma note :

Fourstars1

Cet ouvrage m’a été envoyé dans le cadre de mon partenariat avec les éditions Milady Romance, que je remercie encore.

(2) Comments

  1. D'AMBROSIO Aude says:

    Très chouette critique du livre « Disparu dans la nuit »… 🙂 Il fera certainement partie de mes prochains « craquages » au rayon livres… A bientôt…

    1. Bonne lecture ! 🙂

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