(Titre VO : La sfolgorante luce di due stelle rosse)
Dès que l’on ouvre ce roman, on découvre qu’il est composé de documents, annoté dans les marges, et écrit de deux couleurs différentes. Ce sont les carnets de Nadia et Viktor que l’on lit, en même temps qu’un officier de la sécurité intérieure russe à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Lui seul déterminera s’ils sont coupables ou innocents. Mais de quoi ?
En bref : Nadia et Viktor sont jumeaux. Comme des milliers d’autres enfants et adolescents, leurs parents veulent qu’ils fuient Leningrad (actuelle St Petersbourg) car l’ennemi nazi se rapproche dangereusement de la ville. Ils sont donc envoyés prendre un train qui les conduira en sécurité dans le centre de la Russie. Malheureusement, ils sont séparés à la gare et embarquent à bord de deux trains différents. Ils n’auront dès lors qu’un seul objectif : se retrouver.
Au fil de leurs carnets, on suit les péripéties des deux adolescents qui, chacun de leur côté, affrontent les horreurs de la guerre.
On découvre aussi les annotations de l’agent de la sécurité intérieure chargée de l’enquête les concernant.
Viktor et Nadia parviendront-ils à survivre à la guerre, et à se rejoindre ?
De quoi sont-ils accusés ?
Nous le sauront à la fin du roman, au terme de notre lecture des carnets et des documents officiels rédigés par l’agent spécial.

Mon avis : C’est la couverture de ce roman qui m’a d’abord intriguée. J’ai ensuite découvert qu’il s’agissait d’un roman historique, sur la Russie durant la Second Guerre Mondiale, et cela n’a fait que renforcer mon intérêt. En effet, à l’exception des romans de Ruta Sepetys, il n’y a pas beaucoup d’ouvrages qui reviennent sur cette période de l’Histoire en s’intéressant au front oriental, opposant les Russes à l’Allemagne nazie.
Mais ce n’est qu’en ouvrant ce livre pour la première fois que j’ai été instantanément conquise : ce roman est construit comme un dossier rassemblant rapports officiels, cahiers écrits tour à tour en rouge (Viktor) et en bleu (Nadia), mais comportant également des annotations dans les marges.

L’éblouissante lumière des deux étoiles rouges est un roman tout à fait fascinant, tant par son format que par le sujet abordé. C’est un véritable page-turner, dont on ne peut pas se défaire, mais que l’on aimerait malgré tout faire durer tant il est passionnant.
On apprend beaucoup sur la vie en Russie à cette époque, et il est très intéressant d’observer des points de vue différents sur certaines situations : ceux de la population, et ceux d’officiers de l’État soviétique.

Vous l’aurez compris, j’ai eu un véritable coup de coeur pour ce roman que je vous conseille vivement de découvrir dès que vous en aurez l’occasion, vous ne serez pas déçu(e) !
De mon côté, je n’ai qu’une hâte, dévorer le précédent roman de Davide Morosinotto : Le Célèbre Catalogue Walker & Down, paru en France en 2018.
Ma note :
Merci,
Voilà encore un livre que je vais offrir à mon fils, qui est passionné par ces années de guerre . De plus, il est conçu de façon très originale . Merci pour la découverte .
J’espère qu’il lui plaira !