
Itsuki Nanao & Nekokurage, Les Carnets de l’Apothicaire, éd. Ki-oon, janvier 2021
Mao Mao n’a que 17 ans lorsqu’elle est vendue pour devenir servante au sein de la Cité Impériale de Chine. Recluse dans le quartier des femmes, elle est le témoin des complots et des nombreux dangers qui planent sur les concubines de l’Empereur et sur ses potentiels héritiers au trône. Sa formation d’apothicaire lui sera d’une grande utilité pour tenter de survivre, et éviter le pire.
En bref
Mao Mao a été formée au métier d’apothicaire au sein du quartier des plaisirs de la capitale de l’Empire chinois.
Alors qu’elle n’a que 17 ans, elle est vendue comme servante et intègre le quartier des femmes au sein de la célèbre Cité Impériale.
Elle y est témoin des luttes intestines entre les différentes concubines de l’Empereur, qui sont prêtes à tout pour s’attirer ses faveurs, concevoir un potentiel héritier et faire en sorte qu’il monte sur le trône.
Très rapidement, les connaissances en herboristerie de Mao Mao sont remarquées par le mystérieux Jinshi, un haut fonctionnaire dont les motivations ne sont pas tout à fait claires.
Alors que des tentatives d’empoisonnement se multiplient, Mao Mao entre en action pour éviter le pire et tenter de faire la lumière sur toute cette histoire.

Mon avis
Si vous me suivez depuis un moment, vous connaissez mon fort penchant pour le genre historique. Les Carnets de l’Apothicaire s’inscrit clairement dans cette catégorie et s’illustre sur de nombreux points.
Une histoire captivante : le lecteur est plongé dans la Chine ancienne, au coeur de la Cité impériale et plus particulièrement au sein du quartier des femmes, où vivent recluses les concubines de l’Empereur. Leur seul but est de s’attirer les faveurs de celui-ci afin de lui concevoir un héritier. Autant dire que la concurrence est rude, et que certaines sont prêtes à tout pour tirer leur épingle du lot.
Une enquête passionnante : Mao Mao, de par sa formation d’apothicaire, est « recrutée » pour faire la lumière sur les différents empoisonnements qui ont eu lieu, et protéger le potentiel héritier mâle de l’Empereur quoi qu’il arrive. L’intrigue est captivante et on tente de comprendre, tout comme l’héroïne, le rôle et les intérêts de chacun.e : à qui profite le crime, et d’où viendra la prochaine attaque.
Des dessins sublimes : Le travail d’illustration signé Nekokurage brille par l’attention aux détails, la finesse des traits et l’élégance qu’il insuffle aux différents personnages qui évoluent dans un cadre rêvé qu’est la Cité Interdite.
J’ai été totalement conquise par ce premier tome des Carnets de l’Apothicaire, une série de mangas adaptée d’un roman à succès signé Natsu Hyuuga. Je compte bien lire la suite très rapidement, et je ne peux que vous la recommander chaudement !
Ma note
Un grand merci aux éditions Ki-oon pour m’avoir permis de lire ce manga.
Vous pourriez aussi aimer
BL Métamorphose (tome 1), de Kaori Tsurutani : un joli manga feel good
Magus of the Library (tome 1), de Mitsu Izumi
Le rêve de Sarah (Les Soeurs Grémillet #1), de Di Gregorio et Barbucci
Bons plans : BD et mangas gratuits en confinement
Check Me Up (tome 3), de Maki Enjoji
Check Me Up (tome 2), de Maki Enjoji