Grande nouvelle pour tous les fans de la série de romans jeunesse de Lemony Snicket : son adaptation en série TV intitulée Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire débarque dès aujourd’hui 13 janvier 2017 sur Netflix (en VO et VF) !
J’ai eu l’occasion de pouvoir visionner le premier épisode de la série TV et laissez-moi vous donner l’eau à la bouche…
En bref : Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire raconte l’histoire de trois enfants, Violette, Klaus et le petit bébé Prunille, qui apprennent subitement que leurs parents ont tragiquement péri lors de l’incendie de leur maison. Les Baudelaire sont donc placés chez leur oncle éloigné, un certain Olaf, acteur de profession, qui vit reclus dans une triste et inquiétante demeure pour le moins délabrée d’un quartier assez bon chic bon genre.
Très vite, il apparaît que l’oncle Olaf n’est que trop intéressé par la fortune des Baudelaire, dont ils ne pourront bénéficier que lorsque l’aînée Juliette atteindra sa majorité. Entre temps, les enfants serviront leur « oncle » dans les pires conditions dignes d’esclavagistes du XIXe siècle.
Mais bien des mystères entourent la disparition des parents Baudelaire, et Lemony Snicket lui-même, ainsi que les enfants, comptent bien lever le voile sur les étranges circonstances qui les ont amenés jusqu’ici.

Mon avis : Je dois dès à présent vous l’avouer (et me préparer mentalement à une foule de réprimandes), mais je n’ai jamais lu la série de romans de Lemony Snicket. Ce n’était tout bonnement pas de ma génération, et j’ai grandi avec Harry Potter (de ce point de vue là, vous ne pourrez pas m’avoir !).
Visionner cette série TV adaptée par Netflix m’aura donc permis de réparer cet outrage, mais je ne pourrai pas vous dire si elle est ou non fidèle aux livres.
Esthétiquement, et vous l’aurez sans doute remarqué si vous avez visionné la bande-annonce vidéo ci-dessus, Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire m’a beaucoup fait penser au film Grand Budapest Hotel (réalisé par Wes Anderson), tant par les couleurs, les plans, que les situations loufoques, à la limite de la satyre/parodie.
Neil Patrick Harris, qui incarne l’oncle Olaf, est tout bonnement méconnaissable (chapeau bas aux maquilleurs/prothésistes et aux costumiers), et nous offre une magnifique performance à mille lieues de ce qu’on lui connaît habituellement. Tout bonnement détestable (mais on aime ça) !
Autre particularité indéniable de cette adaptation : Lemony Snicket (qui rappelons-le, est l’auteur des romans) se place dans la position du narrateur et est omniprésent, tant oralement en voix-off, que physiquement, par le biais de l’acteur Patrick Warburton l’incarnant à l’écran, qui s’adresse directement à nous, commente l’histoire au fur et à mesure qu’elle se joue sous ses yeux, et semble également mener l’enquête au fur et à mesure que les éléments se mettent en place.
Vous l’aurez compris, j’ai été très intriguée par Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, et tout particulièrement par cette mise en scène si originale et décalée qu’elle ne vous laissera pas indifférent.
A coup sûr, Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire ne ressemble à aucune série TV que vous auriez pu voir jusqu’à présent.
Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire : précipitez-vous sur Netflix dès à présent et dévorez les 8 épisodes déjà tous disponibles, et qui constituent l’intégralité de la saison 1 des désastreuses aventures des orphelins Baudelaire !