Laia Lopez, Strawberry Moon, tome 1 : La fille de la lune, éd. Hachette Romans, juin 2020
(Titre VO : Strawberry Moon : La hija de la luna)
Diana est une sirène qui a reçu l’autorisation de vivre parmi les humains. Mais les disparitions d’étudiants se multiplient sur le campus universitaire proche de la lagune. Diana et ses amis, eux aussi des sirènes et des tritons, mènent l’enquête, en tentant de garder leur identité secrète aux yeux des humains.
En bref
Le campus universitaire proche de la lagune n’est pas uniquement fréquenté par des humains.
Quelques tritons et sirènes ont reçu une autorisation spéciale délivrée par leur Ordre afin de se mêler aux humains, à la seule condition de ne jamais leur révéler leur identité.
Lorsque Diana fait son entrée dans le monde des humains, elle n’est pas au bout de ses surprises. Tout ce qu’elle pensait savoir sur ce peuple fascinant est en fait bien peu, et elle a encore du chemin à faire si elle espère pouvoir s’intégrer sans éveiller les soupçons.
Heureusement, elle n’est pas seule et d’autres membres de son peuple, déjà bien intégrés parmi la communauté des étudiants, sont là pour l’aider.
Lorsque de mystérieuses disparitions commencent à se produire, le petit groupe tente de mener l’enquête car ils suspectent un lien direct avec la lagune et les mystères qu’elle recèle.

Mon avis
J’étais très intriguée par ce titre lorsqu’il m’a été présenté. À première vue, je m’attendais à un roman graphique dans la veine de Heartstopper d’Alice Oseman, qu’avait déjà publié Hachette Romans.
C’est en le recevant que j’ai découvert qu’il s’agissait en réalité d’un roman jeunesse, parsemé d’illustrations à la façon d’une BD voire par moments, d’un manga.
Si le format m’a au début un peu déroutée, j’ai malgré tout été assez captivée par cette histoire, qui ne ressemble à rien de ce que j’ai pu lire jusqu’à présent.
Strawberry Moon nous parle de sirènes, un thème qui n’est pas si fréquemment abordé dans la littérature jeunesse, et ça fait plaisir (surtout en été) !
Même si les personnages sont de jeunes adultes allant à l’université, Strawberry Moon est bien un roman jeunesse/middle grade (à partir de 9-10 ans) car la prose et les sujets abordés sont en totale adéquation avec cette tranche d’âge.
Il est important de noter que les (très jolie) illustrations ne sont que purement anecdotiques (reprenant parfois dans des bulles les mêmes dialogues cités dans le roman) et ne constituent pas une vraie bande-dessinée qui pourrait se lire du début à la fin.

Néanmoins, je trouve que ce format très original est une très bonne passerelle pour inciter de jeunes lecteurs qui seraient potentiellement réfractaires à lire de vrais romans, à s’y plonger plus facilement. Je l’ai d’ailleurs conseillé à la librairie à des clients dans ce cas de figure.
Dans l’ensemble, ce premier tome de Strawberry Moon fut une bonne lecture, légère et propice à l’évasion, qui séduira les plus jeunes et (on l’espère) les poussera à lire plus de romans à l’avenir !
Ma note
Merci aux éditions Hachette Romans pour m’avoir permis de lire ce livre.
Il est sur ma wishlist merci pour cet article ! ^^