[Tag] Mes habitudes livresques

J’ai été taguée par Lulai Lis, afin de répondre à une série de questions concernant mes habitudes livresques. Comme ce tag ne portait pas de nom spécifique, j’ai personnellement choisi de le renommer à cette sauce, tout simplement.

Envoyez les questions !

Pas réellement. Bookaholic : oui. Shopaholic : je me soigne.

J’emprunte beaucoup à ma médiathèque (quand ils ont les livres que je souhaite). Mais pour les besoins du blog et de mes lecteurs, je tente à présent de lire les dernières sorties le plus vite possible (tout est relatif…) et je ne peux donc parfois plus me permettre d’attendre indéfiniment que ma bibliothèque municipale rapporte enfin les livres que je lui suggère… un an plus tard ! Je tente donc de les emprunter auprès d’amis, et sinon, je les achète si ce sont de vrais coups de coeur et que j’ai entendu beaucoup de retours positifs à leur égard.

Je n’ai pas de fréquence particulière. Mais mes achats sont déterminés par la qualité des sorties récentes, les opportunités (bonnes affaires) mais souvent si c’est ma dernière option.

J’aimerais toutefois préciser que, si ma préférence va à l’emprunt de livres pour ce qui est de leur découverte, si ce dernier s’avère être un véritable coup de coeur, je n’hésiterais pas à l’acheter neuf, et de préférence en version grand format, pour le plaisir de le garder précieusement dans ma bibliothèque personnelle !

Je vais me faire incendier par les petits libraires indépendants, mais je suis tombée dans le panier de la Fnac depuis toute petite. Pour ma défense, je tiens à signaler que mes années d’enfance sont jonchées de souvenirs de ma petite personne farfouillant les boutiques des bouquinistes pour trouver les petites pépites qui me feraient rêver.

Aujourd’hui, les bouquinistes ont été remplacés par le site PriceMinister.com, où je ne suis pas peu fière d’avoir déniché des livres encore sous bristol, mais pourtant étiquetés d’occasion sans autre précision sur leur état, pour moins de la moitié de leur prix dès les premiers jours de leur sortie ! Comme quoi, il peut y avoir du bon sur internet.

Je pars du principe que cette question se base sur les achats que je fais en librairie et non sur internet.

J’achète rarement toute seule, à moins de partir en mission exclusive pour un achat spécifique. Généralement, j’aime partager cette expérience, que cela soit en famille ou avec des amis amoureux des livres tout comme je le suis. Ils peuvent être de très bon conseils et cela apporte une dimension plus sociale à la sortie.

De façon générale, cela dépend des opportunités : du prix principalement. Internet a pour avantage de proposer des réductions intéressantes, ou d’acheter des livres d’occasion parfois quasiment jamais touchés, mais dont le prix est sensiblement moins élevé.

Dans un monde idéal : neuf, bien sûr !

Le coût de la vie étant ce qu’il est, je dois la plupart du temps me restreindre à choisir mes livres d’occasion (ce qui ne m’empêche pas de faire attention à la description qualité du produit, et de réussir de très bonnes affaires dans certains cas – voir plus haut). J’ai pris cette habitude au fil de mes 7 années à étudier d’histoire de l’art, l’archéologie et la muséologie. Les « beaux livres » tournant en moyenne à 60 euros minimum, il est difficile le tenir le rythme si vous souhaitez acheter tous vos livres neufs ! Et l’on découvre qu’internet et les bouquinistes ne sont pas si monstrueux, bien au contraire, à force de faire de belles économies pour des livres en très bon état.

Pour en revenir aux livres plus généraux que je lis au quotidien, si un livre emprunté auprès de ma médiathèque fut un réel coup de coeur, à l’image de la Couleur des Sentiments de Kathryn Stockett, je retournerai en librairie et l’achèterai neuf et en grand format pour me faire plaisir car je sais que je le relirai encore et encore dans plusieurs années.

Récemment, je me suis faite la même réflexion après avoir achevé le premier tome de Night School de C.J. Daugherty, que j’avais également emprunté à ma médiathèque, mais qui va vite rejoindre mes étagères en version neuve, avec son petit frère le volume 2 que je n’ai pas encore lu !

En sommes, ceci est un message à tous les auteurs : votre roman à tout intérêt à casser la baraque !

Déambuler le long des allées de livres, voir toutes ces belles couvertures (même si le proverbe nous dit qu’il ne faut pas juger les livres d’après ce critère). Grande amatrice d’art (vous l’aurez compris maintenant je pense !), ces travaux graphiques sont toutefois un point positif pour la maison d’édition qui les propose (même s’il ne faudrait pas déguiser un manque d’originalité littéraire sous une magnifique couverture).

Etant si torturée entre ma médiathèque et internet, j’ai adopté la technique suivante :

BlackBerry à la main, j’ouvre l’application « bloc-note » et je rentre en mémoire tous les titres intéressants que je vois au détour des présentoirs. Une fois rentrée chez moi, ils se retrouvent vite sur mes comptes Goodreads/Babelio et je sais ainsi quoi chercher lors de mes futurs passages en bibliothèque ou sur internet le cas échéant.

Tout dépend du solde de mon compte en banque !

Je suis généralement raisonnable de ce côté là, car je garde à l’esprit le nombre de livres qu’il me reste encore à lire chez moi (empruntés, achetés précédemment, etc.). Je parviens ainsi à me raisonner.

Petit truc qui pourrait aider toutes les serial-shoppeuses qui font flamber leur CB, et qui fonctionne extrêmement bien pour moi… Un extrait du film Confessions d’une accro au shopping (adaptation du livre du même nom par Sophie Kinsella) : « Je n’en ai pas vraiment besoin. Mon porte-monnaie reste fermé.« 

Et là apparut la question qui fit mal.

Sur Goodreads : 141

Sur Babelio : 91

Comprenez-vous maintenant la nécessité de restreindre mes pulsions d’achat neuf/occasion ?

Vive les questions difficiles !

#1 Le troisième et dernier tome de la saga All Souls/Le Livre perdu des sortilèges de Deborah Harkness (même s’il n’est toujours pas achevé… ça va être dur d’attendre !) (éd. Orbit France / Calmann-Levy)

#2 The Fifth Wave, de Rick Yancey (La Collection R / éd. Robert Laffont) qui sortira courant 2013 mais dont Glenn Tavennec (directeur de la collection) m’a fait l’éloge, et qu’il me tarde de retrouver un mélange de « V » et de « Men In Black » dans un bouquin fantastique pour jeunes-adultes !

#3 Anno Dracula, de Kim Newman (éd. Bragelonne) parce-que l’idée que Van Helsin n’ait pas tué le maître des Carpates et que ce dernier se retrouve en couple avec la reine Victoria d’Angleterre au moment des attaques de Jack l’Éventreur à Londres… est tout simplement géniale ! Sans mentionner que la couverture sous forme d’affiche de film Western est juste magnifique.

J’aime les romans historiques (forcément !) mais également la Fantasy (qu’elle soit à la sauce Heroic-Fantasy façon Seigneurs des Anneaux/Le Trône de Fer ou plus tournée vers les créatures magiques type sorcières, vampires ou nécromanciens…)

Les romans Jeunes-Adultes m’avaient remis sur la voie de la lecture « normale » (traduction : tiré de mes ouvrages d’art à une période où j’en avais quasiment fini avec mes mémoires de recherches de masters), merci Twilight et Hunger Games (une forte pause intellectuelle s’imposant… même si la dernière saga n’est pas dénuée d’une très forte morale). Mais l’année passée, je me suis plus consacrée à des romans plus matures.

2013 sera-t-elle l’année d’un juste milieu ?

Cela ne m’est jamais encore arrivé. Je suis toujours tellement en retard dans mes lectures du moment !

J’aime me qualifier d’escargot muni d’un frein à main embarqué…

« Mymoo » (pour Myriam) était le surnom que l’on me donnait depuis le collège.

« Un Jour. Un Livre. » car cela m’est venu un jour, sans réfléchir. Je cherchais un titre qui traduise la capacité de varier nos lectures du tout au tout, de passer d’un genre à l’autre, et c’est ce que j’essaie de faire dans la mesure de mes capacités : Jeunesse, romans historiques, polars, thrillers, littérature humoristique, voire même certains essais…

Quelque part au bord de la mer Méditerranée. Parce-que j’avais l’habitude de m’y rendre chaque été pour « recharger mes batteries » de la grisaille parisienne, et que depuis quelques temps, cela n’est plus possible. On ne se rend souvent pas compte combien les petites choses comme la maison nous manquent, jusqu’à ce que ces acquis ne nous soient plus possibles… Instant méditation.

Les Etats-Unis. Plus particulièrement la Californie (San Fransisco pour son charme victorien et coloré), ainsi que la Louisiane pour les maisons coloniales de la Nouvelle-Orléans…).

Une autre de mes caractéristiques si vous suivez mes lectures et ma wish-list : les ouvrages sur le thème de l’Amérique du début du XXe siècle jusque vers les années 60 m’enchantent particulièrement (Ai-je besoin de préciser que la musique de cette époque ainsi que la série tv « Mad Men » ne sont même pas à remettre en question ici ?).

Autant voir grand alors !

Une immense maison avec de belles boiseries et une vaste pièce uniquement consacrée à mes lectures. Des murs tapissés de livres, une cheminée ancienne, un dispositif hi-fi pour passer mes musiques de films en fond discret pendant que je lirais, bien installée dans un canapé-lit au beau milieu de la pièce, face à une baie vitrée avec vue sur la nature… Dois-je préciser que je la veux insonorisée, si possible, ma « reading-room« , tant qu’à faire ?…

P.S. : Les livres de ma wish-list sont tous livrés avec ma bibliothèque.. D’ailleurs, je vais de ce pas en faire croître le nombre !

Quoi ? C’est vous qui avez demandé…

Pauline de Brèves littéraires (mon acolyte d’études d’archéo… je sens qu’il va y avoir des similitudes…!)

Justine de Fairy-Neverland.

Audrey de Lectrice Passionnée.

Et tous les autres que je n’ai pas cités et qui souhaiteraient y répondre. J’adorerais lire vos suggestions personnelles (laissez-moi le lien en commentaire, j’irai voir sans faute !).

Bonne lecture !