Adaptation Ciné : World War Z

C’est l’événement cinématographique de cet été 2013 : World War Z, adaptation très libre du livre de Max Brooks, avec Brad Pitt au casting.
L’auteur avait lui-même déclaré que le livre et le film n’avaient « que le titre en commun ». Les fans étaient prévenus.

Voici mon avis sur cette adaptation ciné tant attendue :
World War Z se pose clairement comme un gros blockbuster hollywoodien au budget mirobolant, dont l’un des attraits principaux est sa star emblématique, Brad Pitt. Le ton est donné.
Au delà de ces préjugés, le film nous embarque immédiatement dans un tourbillon d’action et de sensations fortes dès les premières secondes, et ce jusqu’à la toute fin. Nos nerfs sont à vif. En 3D, c’est encore plus impressionnant (même si la caméra bouge tellement que l’on peut vite avoir le tournis).
Les graphismes sont le point fort de cette production, le réel challenge étant la question de la représentation des zombies. Après le succès de la série tv The Walking Dead et ses effets spéciaux impressionnants de réalisme, difficile de ne pas décevoir les fans de morts-vivants.
C’est pourquoi les plans rapprochés sur ces créatures ne sont pas majoritaires. La production a dès le départ, et bien avant le début de la rédaction du script, privilégié les effets spéciaux numériques. Les équipes graphiques de Framestore furent directement impliquées dans le projet, au point de réaliser des planches anticipant les futures scènes majeures du film définitif.
Ébauches graphiques des équipes de Framestore
Ébauches graphiques des équipes de Framestore
Plan final inséré dans le film World War Z
Plan final inséré dans le film World War Z
Et l’effet escompté est au rendez-vous. On en prend plein la vue et nos nerfs sont mis à l’épreuve. Option retenue : la vague de zombies, vue en plan très large, mettant l’accent sur le côté monumental de l’invasion. Des créatures qui, prises non pas individuellement mais en masse, sont capables de gravir des buildings, à l’image d’insectes géants s’infiltrant dans les moindres failles de ce monde.
Le film a beau ouvertement s’affranchir du livre de Max Brooks, on note néanmoins de nombreux clins d’œil à l’ouvrage d’origine, ainsi qu’à Guide de survie en territoire zombie, autre « manuel » rédigé par Max Brooks auquel il fait lui-même référence dans World War Z : on imagine que les techniques employées par le héros pour se protéger le corps et s’équiper, trafiquant des objets de bases pour obtenir des armes efficaces, ne sont pas directement apparues dans son imagination propre en quelques secondes, l’adrénaline aidant !
Le héros transformant son fusil en baïonnette
Le héros transformant son fusil en baïonnette 
Le nombre de références à l’ouvrage est encore plus important vers la toute fin du film, qui laisse clairement la porte grande ouverte pour une suite dont on parle déjà…
Globalement, World War Z vaut la peine d’être vu et apprécié à sa juste valeur, et on ne ressort pas de la salle tout à fait « indemne »…!

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