Stephanie Garber, Caraval (tome 1), éd. Bayard, 8 février 2017
(Titre VO : Caraval)
Deux soeurs retenues prisonnières par un père tyrannique, s’enfuient sur l’île de Caraval, où tout n’est que magie et illusion. Mais très vite, il apparaît que Caraval n’est pas l’endroit si idyllique qu’il y paraît et l’une des soeurs disparaît.
En bref : Scarlett et Donatella fuient le domaine familial où leur père les retient prisonnières. Elles ont reçu des billets pour participer au dernier jeu de Caraval, et sont bien décidées à s’y rendre pour profiter de leurs derniers instants de liberté, et être de retour chez elles juste à temps pour le mariage de Scarlett dans quelques jours, avec un mystérieux gentleman qu’elle n’a jamais rencontré. Arrivées sur place grâce à l’aide d’un séduisant marin, Donatella disparaît et Scarlett se lance à sa recherche, accompagnée du jeune homme. Très vite, les apparences se révèlent vite trompeuses et Caraval semble receler bien des secrets. Scarlett et Julian devront participer au jeu et le gagner pour retrouver Donatella… mais les ennuis pourraient bien vite les rattraper.

Mon avis : Cette chronique sera assez brève car j’ai été très déçue par Caraval. Je m’attendais à un univers riche, une aventure palpitante de de nombreux rebondissements. Malheureusement, je n’ai pas du tout été emballée par cette histoire. Caraval est un ouvrage assez imposant (environ 477 pages) et l’histoire s’étirait beaucoup trop en longueur. Je ne ressentais aucune émotion, ni positive, ni négative, pour les personnages, ni même pour l’action qui se déroulait sous mes yeux.
J’en garde un sentiment général de platitude. J’ai le souvenir d’un univers très original qui aurait pu être la base d’une histoire incroyable, mais qui n’a été que survolé par l’auteur.
Par ailleurs, l’intrigue s’engouffre dans une voie totalement décousue et hallucinante. Peut-être était-ce l’effet recherché, une impression de rêve éveillé sans doute, mais qui n’a pas du tout fonctionné chez moi. Je dois sans doute être trop terre à terre.
Dommage, je ne lirai certainement pas la suite.
Seul point positif à mentionner : le magnifique travail de couverture, comme d’habitude aux éditions Bayard.
Ma note :
Merci aux éditions Bayard pour m’avoir permis de lire ce livre.