Alice Scarling, Dies Irae (Requiem pour Sascha #2)

Dies IraeAlice Scarling, Dies Irae (Requiem pour Sascha #2), éd. Milady, août 2014

Attention spoilers si vous n’avez pas lu le premier tome de la saga Requiem pour Sascha, je vous renvoie donc à la chronique de Lacrimosa.

Sascha vient de découvrir que son père n’est autre que le chef de l’Enfer, Lucifer en personne, Luc pour les intimes. Alors que ses généraux et lui préparent l’Apocalypse, Sascha doit apprendre à accepter sa nouvelle identité.

En bref : Sascha revient de son premier séjour en Enfer avec une révélation lourde de conséquences : elle est celle qui permettra le déclenchement de l’Apocalypse sur terre. Totalement perdue, elle se précipite dans les bras de Raphaël, l’ange déchu, afin de se sacrifier. Elle ne peut se résoudre à être l’élément qui précipitera l’arrivée de l’Apocalypse. Alors que Raphaël s’apprête à enfoncer sa dague dans sa gorge et par la même, regagner sa grâce divine, un démon nommé Zekiel, l’un des généraux de Lucifer, déboule et écarte Sascha de l’emprise de l’ange, qui n’est autre que son frère… Zekiel parvient à convaincre d’épargner la vie de Raphaël si Sascha accepte de le suivre en Enfer. Celle-ci, qui a encore de profonds sentiments pour son ange, n’hésite pas une seconde.
Elle apprend à y connaître un peu mieux son père, qui lui révèle que le bien et le mal ne sont pas tout à fait ce que les humains pensent en savoir, et que l’Apocalypse n’est pas si dramatique qu’elle y paraît. Zekiel et elle entretiennent de jour en jour une relation assez complexe qui n’est pas sans la déstabiliser.

Mon avis : Alors que le premier tome de Requiem pour Sascha s’achevait sur un cliffhanger intenable, Dies Irae, le deuxième tome, a pour qualité de reprendre exactement où l’auteur nous avait fait quitter nos personnages. Vous pouvez donc aisément enchaîner les tomes comme un seul et unique ouvrage, de façon tout à fait fluide.
Alice Scarling réutilise les codes qui ont fait le charme et le succès de Lacrimosa, à savoir l’humour décalé, le naturel et la grande crédibilité de ses personnages, même si ceux-ci sont confrontés à des situations paranormales tout à fait hors du commun. L’héroïne est une jeune femme torturée par son passé chaotique, qui tente de recoller les morceaux de sa vie comme elle le peut, et de s’adapter face à des révélations qui en bouleverseraient plus d’un. Une fois de plus, sa vie sentimentale est également bien compliquée. Si nous la quittions éprise de Raphaël à la fin du premier tome, son cœur pourrait bien basculer du côté obscur de la force dans ce second volet, tout en prenant conscience que le mal n’est pas forcément là où on l’attend.
Dies Irae d’Alice Scarling est donc une nouvelle preuve du talent de certains auteurs français de bit-lit, ce qui fait plaisir à lire et à soutenir, car ils sont bien trop rares, mais particulièrement talentueux. Cela a le mérite d’être souligné. Et bravo aux éditions Milady pour soutenir ces auteurs francophones de talent et de leur donner pleinement leur chance. Pari réussi !

Ma note :

Fourstars1

Cet ouvrage m’a été envoyé dans le cadre de mon partenariat avec les éditions Milady, que je remercie encore pour leur confiance.

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